Reprise de l’édition de 1884, avec une introduction sur la vie de l’auteur.
En 1881, Marie Colombier avait commencé à montrer ses cartes en publiant « Le voyage de Sarah Bernhardt en Amérique ».
En 1884, après une brouille de trop, elle assène le coup de grâce avec « Les mémoires de Sarah Barnum ».
L’ouvrage dévoile, sous des pseudonymes transparents, les coulisses demi-mondaines de la vie de la tragédienne.
Il lui vaudra, outre le saccage de son appartement par Sarah Bernhardt elle-même, aidée de Jean Richepin et de son fils Maurice Bernhardt, une forte amende et une peine de trois mois de prison, peine réduite à quinze jours, probablement sur l’intervention de son ancien protecteur le député Pétrus Richarme, resté son ami.
Certains points de suspension de cette édition, parue après le procès, en sont la conséquence.