J’ai tenu, dans ce qui précède, à montrer l’enchaînement des réveils successifs de l’Esprit public, européen, dont les Juifs ont été les premiers évocateurs.
Sans la rectification synarchique de nos Sociétés, ces mêmes Juifs, malgré leurs réels bienfaits, seraient très certainement les premières victimes le jour où toutes les conséquences du Nemrodisme européen aboutiraient à une crise finale, non seulement économique, mais forcément politique.
Alors comme dans l’Empire romain, comme dans sa continuation cléricale jusqu’à la Réforme, il n’y aurait en jeu que des passions et des instincts, et les plus innocents payeraient pour les coupables.
Acculés par les événements et par le malaise des masses à de brusques mesures, les gouvernements seraient les premiers à proclamer partout le droit à la banqueroute, l’annulation des emprunts d’État, tandis que, de leur côté, dans la mêlée sanglante des révolutions et des guerres européennes, les peuples conquérants et victorieux se payeraient des frais de la guerre, et referaient leur fortune ruinée en hypothéquant les provinces les plus riches des peuples vaincus.
Or, les nationalités si péniblement constituées depuis des siècles, en se voyant ainsi démembrées militairement et économiquement, prendraient très certainement les effets pour les causes, et écouteraient les pires suggestions du désespoir.
Certes, il y a eu de réels progrès civils accomplis depuis plusieurs siècles dans la Constitution intérieure des États et dans toutes les branches de l’activité humaine.
Mais le point culminant de toutes les antiques anarchies sociales, le sommet de l’Angle occupé depuis quatre mille ans bientôt par le Gouvernement Général des Sociétés selon l’Ordre de Nemrod, rend indispensable la coordination simple et savante de tous ces progrès d’après la Loi éternelle que j’indique et que je prouve.
Il n’y pas encore d’avis.